Poèmes et Bulles du Jour
Bulles du Jour...
"Il faut viser la lune, car en cas d'échec on atterrit dans les étoiles", Oscar Wilde
"Le psychologue c'est l'office du tourisme qui vous montre le bon chemin pour aller voir de belles choses, et le psychiatre c'est le mécanicien qui répare votre voiture en panne pour pouvoir aller voir ces belles choses", Paul
"Pour moi un fou c'est sage, c'est noble et ça fait du mal à personne", Anonyme
"Je ne suis plus là où j'étais mais je suis partout où tu es" (Victor Hugo), Gérald
"La critique est facile mais l'art est difficile", Robert
"L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt", Robert
"Ta peine d'aujourd'hui sera ta force de demain", Gérald
"L'oisiveté est mère de tous les vices", Robert
"Un esprit qui ne lit pas maigrit comme un corps qui ne mange pas", Gérald
Chanson guitares/ voix : "Buller encore", sur l'air de "Danser encore" d'HK
Nous on veut s'retrouver au Café Bulles encore
Chanter parler boire du café encore
Sur nos guitares retrouver nos accords
Pour s'éclater avec nos bulles
On veut s'retrouver au Café Bulles encore
Chanter parler boire du café encore
Sur nos guitares retrouver nos accords
(= Refrain)
Au Café Bulles on déambule
On passe par un vestibule
Pas besoin de son véhicule
On y va même sans scrupule
On en sort jamais ridicule
Au Café Bulles on tire sa bulle
On y va pour crever ses bulles
On y inscrit ses points virgules
Et on explose tous ces bidules
On y construit nos petites bulles
Refrain...
Il n'y a pas d'heure au Café Bulles
On n'y va pas à toute allure
Et même si tu t'appelles Jules
Même si tu es somnambule
Tu pourras faire le funambule
Nous on n'se sent jamais nul
On n'se sent jamais minuscule
Quand on s'retrouve au Café Bulles
Et quand la vie trop nous bouscule
Pas de comité théodule
non non non...
Refrain...
C'est sur ces not'de libéllule
Faites gaffe à ces mandibules
Qui veulent bouffer toutes nos bulles
Nous nous sommes des noctambules
Libres et fous chantant sous la lune
Jamais on y laisse des plumes
Et même dans l'incertitude
Là-bas personne nous accule
On peut rester en altitude
Ensemble dans nos petites bulles
Refrain...
"Le Café Bulles", écrit par Gérald Chéreau, Poème d'un bulleur
Au Café Bulles
On peut sortir de sa bulle,
Grâce à Cécile et Nathalie
Deux adorables gypsies
Racées, charismatiques et jolies.
On peut partager un moment d'harmonie
De plaisir, de détente, de repos
Autour d'un excellent café
En grignotant de succulents biscuits
On fume sa gallo
Sur le balcon
Loin du tohu bohu
Qu'est parfois la vie.
Des doutes, des questions
Des instants d'égarement ?
La blonde généreuse
La brune pulpeuse
Joyeuses, radieuses, impétueuses
Sans être impérieuses
Sauront panser
Sauront trouver la solution
Sauront penser
Sauront amener une réflexion.
Depuis peu
Enfin un lieu
Où se poser
Simplement un endroit
Où les deux amies
Non pas diplômées en droit
Mais en psychologie
Accueillent à bras ouverts
Même si on a la tête à l'envers
Sans porter aucun jugement
Ces braves schizos
Comme les autres déments.
Sans traverser le lacydon
Simplement à Oraison
Ces deux respectables personnes
Donnent de la chaleur humaine
A toutes celles et ceux
Qui en ont besoin.
Dans un coin
Au sortir de la nuit
On peut s'ouvrir
Sans recourir
Aux stupéfiants,
Sans aucune crainte
Sans ressentir la haine
Dans une ambiance conviviale
Sans ou avec un commensale.
A la porte on sonne
On monte les marches
Quelque soit notre démarche.
L'accueil nous ragaillardit
Nous requinque, nous revigore.
Pas de trash, de zone
Peut-être des porcs
Mais eux aussi
Sont les bienvenus.
Modiques est la cagnotte
Petite est la hotte.
Ces hôtes se débrouillent
Pour faire vivre
Sans être ivre
Cet endroit idyllique
Refuge des alcooliques
Comme des psychotiques.
J'attends le jeudi
Je me languis du vendredi
Pour passer un super moment
Sans crier ouille
Sans porter plainte
Avec ma nouvelle bande d'amis
Réunie sous les frondaisons
Où bientôt retentira le cuicui
Des hirondelles et des moineaux.
Une seule adresse
Où on ne connaît pas l'ennui
Tenue par deux duchesses
Qui ne roulent leur caisse
Deux très grandes dames
Soignant les meurtrissures de l'âme.
On porte tous une charge
Il faut tout bonnement
Éviter les dérapages.
J'évoque mes souvenirs
Fusent les éclats de rire.
Je fonds parfois en larmes
Je rends les armes
Sans aucune honte
Je ne suis pas un ponte
Ni un surhomme
Au pays de l'atome.
Cécile est une pro
Des technologies informatiques
Ce n'est pas pour me déplaire
Malgré mes grands airs
Je suis nul
Absolument archi nul
Pire qu'une libellule
Coincée dans le pédoncule
D'une suave renoncule
Dans une triste cellule
D'un sinistre ergastule.
Au Café Bulles
On y est confiant
On peut dialoguer
Comme une mère avec son enfant
On peut se confier
On peut lire
Ecouter de la musique
Voir s'endormir
CD et livres font foison
Sans aucune ostentation.
Au Café Bulles
J'éprouve du bonheur
Dans mon cerveau de malheur.
Gérald Chéreau.